Dimanche, a lieu un vide-grenier à Croix-Rouge. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’une patrouille n’intervienne. Elle contrôle les stands et lorsqu’elle tombe sur des autocollants et des tee-shirts pro-palestiniens, les policiers s’énervent, hurlent sur les gens, jettent les autocollants... Un attroupement se forme autour de ces indésirables puis les agents du "maintien de l’ordre" gazent à tout va. Alors même que sont présents des enfants.
Une jeune femme est arrêtée et passera la nuit en garde-à-vue. Le médecin du commissariat relève la présence d’hématome, démontrant la violence des policiers. Peu à peu, la solidarité du quartier agit et la jeune femme est relâchée sans suite.
Sur internet, une série de vidéos, facilement trouvable, circule et témoigne clairement de la responsabilité des policiers. Évidemment, la justice protège ses policiers et valide la thèse des hommes en bleu quand bien même tous les éléments vont à leur encontre, même le journal l’Union, pourtant pas un foudre de guerre envers les autorités, met en doute la version officielle.
Ce n’est pas la première fois que les autorités agissent de manière brutale dans les quartiers de Reims quand ce n’est pas la BAC qui se comporte comme une bande de hooligans au centre-ville. Cette fois-ci, les habitant-e-s ont décidé de ne pas se laisser faire.
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