Cinq amis sont place d’Erlon le 29 juin dernier, un d’eux regarde le conducteur d’une voiture et rigole en le voyant. C’est un policier de la BAC, qui comme à leur habitude ne présente aucun signe le rattachant à sa fonction. Le sanguin policier sort de son véhicule, demande ses papiers à l’auteur des regards, celui-ci n’en a pas. Ni une ni deux le Rick Hunter de Reims lui tape une clé d’étranglement et le plaque sur le capot de la voiture.
Le policier et un autre collègue sentant la possibilité d’arrondir les fins de mois vont se porter partie civile. Ce 27 janvier, le procureur De Caigny clame haut et fort que "l’étranglement fait partie des gestes techniques autorisés et encadrés". L’étudiant est condamné à 200 euros d’amende avec sursis, mais surtout il doit 800 euros à chacun des baceux. Qui se font donc le double d’un RSA juste en ayant étranglé un mec qui les avait mal regardé !
Mais que Grégoire, l’accusé, victime de l’étranglement donc, s’estime tout de même heureux de ne pas s’appeler Hakim. En effet, en 2012 à Grasse, Hakim Ajimi mourrait des suites de ce geste techniques autorisé et encadré.
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