Après avoir longtemps débattu, le projet se concrétise donc avec le dépôt d’une demande de subvention pour "dotation d’équipement des territoires ruraux." Étienne Dhuicq, le maire de Montmirail, s’était fait élire en 2014 en annonçant sa volonté d’avoir recours à plus de vidéo-surveillance, mais on ne pensait pas que cela allait prendre de telles proportions.
Basé sur l’expertise du référent départemental de la gendarmerie en matière de sécurité, le projet est donc d’étendre la vidéo-surveillance à toute la ville, en ajoutant 21 caméras aux 11 existantes. Pour se faire, il s’agirait de diviser la ville en treize périmètres qui serait chacun surveillé par 3 caméras.
Comme si le projet d’installer 32 caméras pour 3800 habitant-e-s n’était pas assez flippant comme ça, Pierre Quilleré, adjoint au maire de Montmirail chargé notamment des questions de sécurité, précise « qu’il sera toujours possible de faire évoluer le réseau en ajoutant des caméras » et même qu’une « caméra mobile pourra toujours être installée dans les lieux où se déroulent des manifestations ».
Un projet à 284 340 euros hors taxes qui a pour but de faire face, selon le maire, à une « délinquance de passage » due à la situation géographique de Montmirail. Mais aussi comme il l’a évoqué lors du conseil municipal, de faire face à des situations comme cette "récente soirée durant laquelle deux hommes cagoulés auraient toqué aux portes". Deux situations, relevons-le tout de même, où la vidéo-surveillance ne va pas servir à grand chose...
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