C’est donc une des multiples conséquences néfastes pour la population des derniers événements. La mairie de Châlons-en-Champagne profite de la vague de psychose sécuritaire imposée à la France par les médias et les politiques et décide donc d’armer ses policiers de Tasers, une arme dite "non-létale" ayant tué plusieurs fois.
Le Taser est un pistolet à impulsion électrique envoyant deux dards qui lancent alors une décharge comprise entre 30 000 et 50 000 volts, de quoi faire de sacrés dégâts.
En 2012, Amnesty International estimait à 500 le nombre de morts à cause du Taser aux États-Unis. En France, aucune association ne s’est chargé de lister les morts. Toujours le même scénario, les flics s’acharnent sur un mec qui en meurt. La préfecture de police publie un communiqué dans lequel elle explique qu’il a été pris d’une crise de démence, que la police a utilisé cette arme dans les règles d’usages et que l’homme est mort de cause naturelle. Ce communiqué est repris de A à Z par les médias sans contre-enquête et basta...
Le 6 septembre dernier, à Paris, la police tuait un homme de 34 ans avec un Taser. Les médias ne donneront jamais le nom de cet homme, parle de lui comme étant victime "de crise de démence aiguë", "violent" et bien sûr la cause de la mort n’est pas connu. On vient de mettre 30 000 volts à un mec pendant plusieurs secondes mais qui sait ? Peut-être qu’une maladie l’a tué au même moment et donc la police n’y est pour rien...
Le tout, sans compter les blessures comme les brulures, celles dues à la chute ou encore aux dards qui peuvent déchirer la peau.
En 2009, le conseil d’État avait annulé le décret autorisant les policiers municipaux à utiliser ce genre d’arme. Le comité de l’ONU le considère comme "une forme de torture" depuis 2007...
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