Les ultras messins de la Horda Frénétik 1997 refusent de se rendre à Auguste Delaune. En cause, des conditions de déplacement inacceptables. Le club rémois les oblige à partir en bus de Metz. Ainsi, toute personne souhaitant partir en voiture et/ou d’une autre ville ne pourra pas venir supporter le club messin avec ses supporters.
De plus, le Stade de Reims demande une liste complète avec nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et groupe. Un fichage que les ultras messins refusent "par principe et conviction", ils expliquent qu’ils n’ont jamais donné publiquement les noms de leurs membres. Ainsi, le club messin et les ultras rémois feront face à une tribune adverse vide dimanche (22 février).
L’ambiance d’un stade de football fait partie de la culture de ce sport. En participant à la répression du mouvement ultra, le Stade de Reims s’attaque à la partie la plus populaire de ses tribunes. Le Stade de Reims n’est malheureusement pas le seul club à attaquer cette forme de supportariat, l’exemple du Paris Saint-Germain qui a totalement vidé ses tribunes des ultras pour faire place à un public un poil plus huppé illustre parfaitement cette dynamique.
A un an et demi de l’euro 2016, les clubs tentent d’éviter tout débordement. La solution d’interdire, ou de limiter le plus possible les déplacements, peut paraître étonnante. En effet, si les polices françaises ne savent pas gérer 500 Messins, il sera assez amusant de les voir face à 2 000 hooligans anglais ou polonais...
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