Quatre personnes de Reims sont sur cette liste, que le collectif avoue lui-même non-exhaustive. Sur leur site, il précise même qu’il « évalue l’exhaustivité des décès recueillis à 17%, 83% nous resteraient inconnus. » Quatre personnes auxquelles on peut déjà ajouter les deux anonymes dont parle cet article de l’hebdo du vendredi : A Reims, les sdf meurent l’été
Une situation qui n’est pas prête de s’arranger puisque Reims ne dispose que de 413 places d’hébergement d’urgence, ce qui, de l’aveu du responsable de l’Armée du salut à Reims, pourrait ne pas suffire.
Après avoir été chassé du centre-ville cet été suite à l’élection d’Arnaud Robinet et la prise de son fameux arrêté anti-mendicité, interdisant notamment la station assise ou bien encore les chiens non tenus en laisse ou sales, les sdf peuvent donc se préparer à passer un hiver dans le froid. Une situation d’autant plus difficile qu’avec ses « secteurs bien définis » cet arrêté les a fait disparaître du centre ville, les rendant ainsi invisibles à nos solidarités quotidiennes !
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