Pour la première fois donc, le Rafale va s’exporter. Deux entreprises de la région vont en profiter, la première, ATS à Sezannes. Spécialisée dans la soudure et la découpe de métaux, ATS s’occupera de plusieurs pièces du moteur. Se faire de l’argent grâce la guerre n’est pas nouveau pour ATS qui construit également des missiles.
AEDS Technologie à Witry-lès-Reims pourrait être la seconde entreprise à profiter de cette vente. Celle-ci s’occuperait des réservoirs, pour l’instant rien n’est sûr encore mais il y a de fortes chances que Dassault choisisse AEDS qui est l’une des seules entreprises capables de construire les réservoirs dont a besoin le Rafale. Bien sûr, l’argument des emplois créés est avancé, et l’Union, le journal local, s’en fait très bien le porte-parole. Répondons simplement que cet avion peut transporter puis lancer 10 000 kilogrammes de différentes sortes de missiles et bombes (Mica, Meteor, bombe guidée, missile de croisière, etc.).
L’avion Rafale est construit par le groupe Dassault, dont le PDG est le sénateur de l’Essonne Serge Dassault, propriétaire du Figaro.

Précisons également qu’on peut très facilement qualifier l’Égypte de dictature militaire. A sa tête se trouve le maréchal-général Al Sissi, qui avait pris le pouvoir lors des manifestations contre le régime précédent sans l’accord du peuple, il a ensuite gagné les élections à 96,91 % face à un seul candidat autorisé, avec un taux de participation inférieur à 50 %. Il y a quelques semaines, lors de l’anniversaire de la révolution égyptienne de 2011 qui avait chassé Moubarak, la police, formée par la France, a tué plus d’une quinzaine de personne, sans oublier, ce massacre dans un stade.