A la la lecture de l’Union du 22 novembre, un article au titre évocateur "Une école différente en projet à Reims pour élèves en difficulté" attire l’attention. On y apprend qu’un groupe de Rémois se réunit mercredi 23 novembre au soir pour lancer un projet Espérance banlieues local, qui vise à créer une école hors contrat dans une zone d’éducation prioritaire.
Mais qu’est-ce que Espérance banlieues ? La fondation Espérance banlieues, très médiatique est la vitrine d’un réseau traditionaliste et ultra-libérale, celui de la fondation pour l’École et de ses inspirateurs. Un réseau qui entend en finir avec le service public d’éducation au nom de la foi et/ou du libéralisme le plus radical...
8 écoles sont actuellement en activité (objectif 200 à 300 dans 15 ans), installées dans des quartiers ou des villes dont le maire est de droite radicale ou d’extrême droite... Les enfants, en uniforme (un sweat-shirt à capuche), hissent le drapeau français, chantent La Marseillaise et consacrent la matinée aux matières fondamentales, enseignées avec rigueur et classicisme – lecture, grammaire, dictées… L’après-midi : activités culturelles et sportives, devoirs sur table ou étude surveillée...
Les familles paient 750 euros l’an. Le reste est financé par des entreprises comme Bouygues, Axa, Société générale, Fondation Bettencourt, Saint-Gobain, Vinci...
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