L’actuel technicentre, existant depuis 130 ans, emploie 530 personnes. Comme la SNCF va acheter de nouveaux TGV, l’atelier de réparation deviendrait, selon la direction, obsolète. Elle veut monter un pôle d’excellence, à un autre endroit que le technicentre actuel, et surtout avec uniquement 200 salarié-e-s.
Le 27 avril, 500 personnes assistaient à un rassemblement organisé par l’intersyndicale à à la salle des fêtes de Romilly-sur-Seine.
Le 29 avril, Xavier Ouin, directeur général matériel SNCF France, assistait à une assemblée générale à Romilly-sur-Seine. A la fin, de l’assemblée générale, les salariés ne le laissent pas partir. Ils doivent le garder plus de quatre heures avant que celui-ci accepte d’étudier le projet alternatif de la CGT.
Le 1er mai, 500 personnes manifestaient devant le technicentre à Romilly-sur-Seine, en comparaison ils étaient seulement 300 à Reims ce jour-là.
Le 22 mai, 350 salarié-e-s en grève montaient à Paris pour manifester devant la direction de la SNCF.
Bien sûr la lutte n’est pas finie, d’autres actions sont à venir.
L’idée sous-jacente de ce projet réside dans le recours à des sous-traitants pour la réparation des trains, afin de tout miser sur les TGV, à l’image des suppressions et des réductions de dessertes dans les TER et les Inter’Cités.
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