Le 11 juin 2009, Areski Kerfali, 61 ans et Ali Ziri, 69 ans sont interpellés par la police nationale d’Argenteuil, lors d’un contrôle routier. Ali Ziri quitte le commissariat dans le coma et décède à l’hôpital deux jours plus tard. L’explication donnée par la police et le procureur est : « décès suite à une malformation cardiaque ». Deux semaines après les faits, le juge d’instruction classe l’affaire sans suite. Un collectif d’habitants d’Argenteuil, Vérité et justice pour Ali Ziri se mobilise pour exiger une contre-expertise. L’autopsie révèle alors 27 hématomes et la mort par asphyxie suite à l’utilisation d’une technique d’immobilisation interdite depuis 2003.
Durant cinq années, le cinéaste Luc Decaster a filmé le combat de tous ceux qui refusent le procès bâclé, après cette mort que certains considèrent comme un lynchage.
Aucune des institutions nationales et régionales en charge de financer le cinéma n’ont trouvé bon de soutenir le film. Les tournages sur cinq années et le montage de dix semaines se sont fait sans un sou ! Aujourd’hui, pour que le film arrive sur les écrans, il lui faut passer par trois étapes onéreuses mais indispensables : le mixage, l’étalonnage, et la distribution. Pour cela, il faut réunir la somme de 15 000€. Nous aurions préféré obtenir un financement des institutions du cinéma et ne pas avoir à vous solliciter. Mais face à ces refus, nous avons besoin de vous pour que ce film, comme cette histoire, ne soit pas étouffé !
extraits du film Qui a tué Ali Ziri from ZeugmaFilms on Vimeo.
Chaque semaine, la CGT manifeste de la même manière pour dénoncer les conditions salariales réservées au personnel de l’enseigne Carrefour Market sur fonds de hausse des profits du groupe (salaires et avantages différents des employés des hypers...).
Samedi, c’était devant le Carrefour Market Clémenceau à Reims.
Interview de 2 empoyées et d’un délégué CGT du commerce
Compléments d'info à l'article