Une trentaine de personnes s’est réunie devant les locaux de Reims Nécropole au croisement de la rue de la Grue et de la rue Eugène Desteuque pour dénoncer leurs conditions de travail. En cause notamment le non-remplacement d’un responsable ou encore la situation des travailleur-euse-s précaires des crèches pour qui les retards de salaires s’accumulent parfois sur plusieurs mois. Les crèches Rousseau et Maison-Blanche sont en grève depuis jeudi 22 janvier.
Ci-dessous, le tract distribué lors du rassemblement :
Les agents des crèches municipales s’adressent à la population
Depuis jeudi, nous, agents des crèches municipales, sommes en grève reconductible afin de demander à la municipalité les moyens nécessaires pour travailler correctement.
Nous demandons le personnel suffisant pour exercer nos missions et réclamons que les remplacements des agents absents ou en congé soient assurés par des collègues titulaires.
Ce serait la moindre des choses lorsqu’on connait les conditions de salaire et de travail des agents précaires dans les crèches. Leur salaire est dérisoire et souvent versé en retard.
Et elles exercent des missions nécessaires puisque nous sommes en sous-effectif permanent.A ces revendications légitimes, la réponse de la municipalité est qu’il faut faire des économies et elle nous menace de nous passer au privé. C’est inacceptable !
Vouloir faire des économies sur le service public de la petite enfance est irresponsable de la part de la municipalité.
Nous sommes parfaitement conscients des désagréments causés aux parents avec cette grève mais les responsables de la situation ne sont pas les agents qui défendent leurs conditions de travail et les conditions d’accueil des enfants.
Les responsables sont les élus de la municipalité qui veulent faire des économies sur notre dos et celui des enfants.Notre situation n’est d’ailleurs pas différente de celle de beaucoup de travailleurs qui subissent aussi les bas salaires et des conditions de travail dégradées.
Mais, face à ces attaques, nous avons décidé de nous battre pour nous défendre !Nous nous adressons à la population pour qu’elle connaisse la vérité sur notre situation et dénoncer la politique imposée par les élus sur le personnel.
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