Depuis 1912 et les premiers gaz lacrymogènes, on voit se multiplier l’utilisation, par la police et l’armée, d’armes à létalité réduite. Plus couramment appelées « armes non-létales », elles, et le système qui les encadre, font pourtant une quinzaine de morts par an.
Grenades, Flash-Balls, Taser, la militarisation du maintien de l’ordre répond à une volonté de réprimer la moindre rébellion, la moindre résistance, la moindre déviance. Que ce soit dans les quartiers ou pendant un mouvement social, contre des sans-papiers ou des militantes, la police et la gendarmerie usent de la force armée que l’État lui octroie.
Les armes policières utilisées en France et exportées dans le monde entier, sont fabriquées sur le sol français. Verney-Carron à Saint-Étienne, Alsetex dans la Sarthe, Nobel Sport à Pont-de-Buis sont les entreprises de ce commerce juteux.
Nous voulons mener une percée dans l’imaginaire en ciblant ceux qui produisent les armes de la police. En s’interrogeant sur la logistique qui fait vivre la répression, qui la met en œuvre et en ciblant ce que cette militarisation des conflits et ces politiques de terreur signifient au quotidien sur la population.
L’année dernière un premier week-end de mobilisation a eu lieu à Pont de Buis pour pointer l’usine et sa production mortifère.Cette année nous organisons un week-end d’action, de forums et de rencontres les 22/23 Octobre 2016 à Saint-Étienne.
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