Il s’agit d’un mouvement national. Depuis plusieurs semaines, les Carrefour Market connaissent rassemblements, tractages et surtout grèves. Dans le cadre des NAO, signés par tous les syndicats, à l’exception de la CGT, les propositions de la direction n’ont pas satisfait les salarié-e-s de l’enseigne.
La principale revendication est l’alignement avec les Hyper, dont les salarié-e-s disposent d’un peu plus d’avantages et d’une meilleure rémunération. Ainsi sur un an, selon la catégorie du salarié, cette différence peut aller de 22 à 2 000 euros d’écart. Les temps de pause ne sont pas les mêmes, le droit au ticket restau est plus restreint chez Market, etc.
Dans le même temps, le PDG de Carrefour voyait son salaire augmenter de 40 % en un an.
A Reims donc, une dizaine de salarié-e-s s’est retrouvé devant le Carrefour Clémenceau pour informer les client-e-s pendant la grève, qui a duré deux heures ce matin (14 mars). On peut se dire que c’est peu mais les files d’attente aux caisses témoignaient du rôle crucial que tiennent les caissières au sein de Carrefour, quelques unes suffisent pour enrayer la machine...
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