EODRA et CEDRA apportent leur total soutien aux courageux résistants du bois
Lejuc à Mandres-en-Barrois, que l’Andra tente de s’accaparer.
Ce samedi 18 février, dans un bel ensemble, toutes les générations étaient
réunies pour crier leur révolte. Une révolte face au projet insensé, inutile
et ruineux que les pouvoirs publics voudraient imposer pour se débarrasser
honteusement, à Bure, des résidus-poisons de l’industrie nucléaire.
De très nombreux adhérents et sympathisants de nos associations étaient
présents sur place, et ont pu vivre tout au long de la journée une
manifestation colorée dans une ambiance des plus revigorantes. Ambiance
plombée toutefois en fin de journée quand un imposant dispositif de gardes
mobiles bloquait la route menant au faux « labo » de l’Andra devant lequel
les manifestants venaient déposer les débris du « mur de la honte ».
Un tel déploiement de force, pour défendre quoi ? Et en réalité pour quel
objectif non avoué ?
Perçu par les participants comme une pitoyable interdiction de manifester,
ce blocage en a exaspéré plus d’un. Au point que lorsque les affrontements
se sont produits, tous sont restés sur place pour témoigner de leur soutien.
EODRA et CEDRA condamnent la posture des « forces de l’ordre » - aux ordres
de qui et pour quoi ? - et apportent leur soutien total aux militants
présents dans leur combat pour le bon sens.
La colère qui s’est exprimée est la conséquence directe du comportement
honteux des décideurs dans cette affaire. Hier comme depuis plus de vingt
ans, c’est toujours le mépris face à des opposants pourtant de plus en plus
nombreux.
Ceux qui ont semé l’exaspération récoltent aujourd’hui la tempête...
Et leur entêtement créerait les conditions de l’amplification de la
révolte.
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