Cette entreprise de mât et de poteaux, basée à Saint-André-Les-Verger (10), est leader de son domaine et a eu un chiffre d’affaire de 70 millions d’euros en 2012.
Dans une interview accordée à l’usine nouvelle en juillet 2013, Paul Queveau, l’ancien directeur, se vantait de ses excellents résultats et prévoyait la montée en puissance de la production.

En 2014, changement de ton. Un cabinet de consulting est nommé par Al-Babtain, le propriétaire saoudien. Il s’agit de Prospheres, un cabinet qui estime sur son site que "le redressement d’entreprise est un métier", donc des licencieurs professionnels en sommes. Prosphère affirme que le groupe n’est pas assez rentable et prend lui-même la direction de l’entreprise, en nommant trois de ses salariés en qualité de directeurs. Un triumvirat peut-être inspiré par André-Marie Ponnou-Delafon, un de ses trois-là qui est un théologien spécialiste de la sainte trinité !
Un plan de licenciement est présenté fin 2014, ce plan prévoyant le licenciement de 129 salariés vient donc d’être accepté alors que le groupe Al-Babtain a enregistré 65 millions de dividendes en 2014.

Pour continuer son redressement, Petitjean pourrait maintenant consulter son ancien patron, Paul Queveau devenu directeur d’une entreprise de conseil...