Ils ont été surpris par les agents de sécurité surveillant la zone qui ont signalé les faits à la milice du capital.
Celle-ci a ensuite procédé à l’interpellation des deux compagnons pendant leur repli, interpellation au cours de laquelle elle a pu trouver des indices suffisamment évidents pour justifier leur arrestation et leur mise en garde à vue.
Du propre point de vue des deux militants, cette arrestation a été rendue possible à cause d’un manque de vigilance et d’un excès de confiance, et n’a rien à voir avec un quelconque professionnalisme de la police dite "républicaine", puisque les tags racistes des nazillons locaux n’ont jamais fait l’objet d’interpellation et/ou d’arrestation. Serait-ce de l’empathie à leur endroit ?
Pendant la garde à vue, qui a duré 12 heures, les deux militants ont dû, après avoir dans un premier temps refusé et après réflexion, accepter la prise de leurs empreintes digitales et le prélèvement de leur ADN.
En effet, leur situation difficile (ils sont tous les deux au RSA et ne pouvaient pas compter sur un soutien de la population sur cette terre de la Champagne pouilleuse où même les chouans sont considérés comme des gauchistes et dont le sénateur-maire est le chiraco-sarkozyste François (BAROIN) ne leur permettait pas d’assumer les conséquences judiciaires d’un refus de prélèvement, délit systématiquement condamné par des amendes importantes à minima.
Evitant le tribunal grâce à l’absence d’antécédents, ils devront tout de même, selon des sources policières, payer une amende de 200 euros chacun et indemniser l’entreprise Santerne pour les dégradations, + éventuellement d’autres surprises.
A bas Vinci et son monde.
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