En 2011, Porcher, ancien leader mondial de céramique, licencie ses 120 salarié-e-s à Revin. Après trois ans de lutte judiciaire, les prud’hommes reconnaissent en février 2014 que ce licenciement n’avait aucune cause réelle.
De plus, entre temps, les salarié-e-s ont appris que leur usine était recouverte d’amiante, les fours, le plafond, la toiture, les bureaux… Partout ! C’est donc tout normalement qu’ils ont demandé des indemnités.
Ce mercredi, les prud’hommes ont déboutés les salariés de leur deux demandes. Aucun dommage et intérêt, ni pour licenciement abusives, ni pour l’exposition à l’amiante.
Ce qui apparaît comme un poisson d’avril de très mauvais goût, n’est que l’exemple de l’inféodation grandissante des prud’homme envers la classe dirigeante. Ce conseil avec la loi Macron, qui renforce le rapport des forces en l’avantage des patrons, va devenir une cour de validation des décisions patronales.
Ces conseillers l’ont prouvé en crachant en pleine face de salarié-e-s licenciés et attaqués jusque dans leur santé...
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