Les faits sont là. Une diffusion de pratiques : blocage des savoirs à l’aide des blocus, blocage économique et grève sectorielle, manifestation sauvage et affrontement avec la police, et tout un panel contribuant à s’attaquer à la société marchande et au capitalisme.
Ce tout a permis de s’en prendre à la métropole, en tant que forme la plus avancée de pacification des populations, en poussant à toujours plus d’individualisme. Cependant, constatant le risque de sombrer dans la sacralisation de l’émeute, après le 14 juin, nous pensons qu’il est nécessaire d’introduire d’autres pratiques de lutte complémentaire.
S’attaquer à la ville revient aussi à penser notre rapport au territoire et au monde qui nous entourre. Pour nous, il est important d’arriver à se saisir d’espaces pour s’organiser, organiser la vie de tous les jours et exprimer nos contradictions de manière constructive. Nous pensons que c’est de cette manière qu’émergera des objectifs communs et des cibles communes.
Ni la loi "travaille", ni l’état d’urgence, ni le 49.3x3, ni les violences policières, ni la répression, ne nous arrêtera !
Dès la rentrée, nous appelons à organiser des assemblées générales pour constituer des comités d’action dans chaque lycée et faculté.
Dans la semaine du 12 au 16 septembre, nous appelons à occuper tous les jours une salle dans les lycées pour revendiquer un lieu d’organisation politique, où faire des réunions, des rencontres, repenser notre rapport à l’éducation et aux murs qui nous entourent.
#OccupeTaSalle
Ainsi qu’à bloquer les établissements le 15 septembre pour participer à la manifestation qui aura lieu l’après-midi (plus de précisions d’ici peu) et abroger la loi "travaille" - son monde qui va avec.
#Blocus15Septembre
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