Engagées depuis quelques temps par le syndicat de la métallurgie CFDT des Ardennes, les procédures visant à faire inscrire sur la liste des établissements ouvrant droit au dispositif de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante la société Idéal Standard allaient de refus en refus. En effet, après le le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, la cour administrative d’appel de Nancy puis le ministère du Travail, c’est au tour du Conseil d’État de refuser la demande.
Pour motiver ce refus, toujours la même explication : D’après le Conseil d’État, « la présence de l’amiante dans ces ateliers était une conséquence, pas un but. La loi porte sur la nature de l’activité, pas sur la présence d’amiante dans les chantiers. » Or « la maintenance des fours et des wagons impliquait la présence d’amiante, mais le calorifugeage n’était pas le but de la société Idéal Standard. »
Voilà bien l’exemple d’une situation emblématique des problèmes de santé au travail. Les salarié-e-s ardennaise-e-s se voit donc refuser les possibilités d’aide alors que leur exposition à ce produit dangereux est pleinement admis...
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