Après neuf jours de grève à avoir tenu le piquet 24h/24 devant l’entrepôt de Witry-Lès-Reims, il-le-s lèvent donc le camp dans une ambiance mitigée.
L’augmentation de 200 euros qui était au coeur des réclamations des grévistes n’aura donc pas était obtenue malgré le bras de fer engagé entre les salarié-e-s de BT Lec Est et la direction de Leclerc.
Pourtant, tout cela n’a pas servi à rien.
Comme le prouve la disparition d’une "prime de productivité", calculée on ne sait trop comment et qui conduisait les employé-e-s à voir leur fiche de paye augmentée de 200€ à 1,90€ (brut), quand elle était payée. Elle devrait être compensée par la renégociation d’une prime d’intéressement aux bénéfices qui pour BT Lec Est se traduisait jusqu’à aujourd’hui par deux fois 500€ à l’année, alors que pour leurs homologues de BT Lec Ouest, elle s’élève à plus de 2000€...
Mais les grévistes auront aussi gagné-e-s sur un point important, leur patron ne pourra plus faire ce qu’il veut. En effet, l’inspection du travail a décidé de s’intéresser un peu à ce qui se passe dans ce grand hangar surveillé par près de 200 caméras...
L’autre victoire de cette grève, c’est d’avoir était la première grève à déstabiliser le groupe Leclerc, une première dans l’histoire de cette société qui pour l’instant avait toujours maintenu la tête de ses ouvriers sous l’eau. Avec ces neufs jours de grève, les employé-e-s auront réussi à plomber la comptabilité de l’entreprise à hauteur de 3 millions !
Mais aussi, et c’est bien ça le plus important, à montrer qu’il était possible de se battre contre ce poids lourd du secteur qu’est Leclerc, et ainsi donner du courage à tout ceux et celles qui souffrent dans les entrepôts du groupe !
Gloire à la classe ouvrière combattante !
Compléments d'info à l'article